Matapédia

Matapédia tire sa dénomination de celle de la rivière. Elle provient du mot micmac « matapegiag », qui signifie « rivière qui fait fourche, jonction de rivières ».

Ce toponyme traduit la situation géographique des lieux où la Matapédia se jette dans la Ristigouche. D’abord érigée sous le nom de Saint-Laurent-de-Matapédia en 1905, la municipalité de la paroisse sera désignée sous l’appellation abrégée Matapédia à partir de 1973. En 2010, elle obtient le statut de municipalité.

Matapédia est à la jonction des rivières Matapédia et Restigouche, ce qui en a fait le lieu idéal pour l’établissement de colons loyalistes, irlandais, acadiens et canadiens-français, ainsi que d’Anglais des Maritimes voisines. La municipalité, empreinte de multiculturalisme, perdure grâce à l’harmonie de ces peuples fondateurs.

Au point de vue des services, Matapédia compte notamment l’école des Deux-Rivières (primaire et secondaire), le CLSC, un CHSLD, une caisse, une épicerie, des garages, une pharmacie, une auberge-café et des cantines en été.

Elle est dotée de plusieurs infrastructures de sports et loisirs, dont Le Petit Chamonix (centre de ski alpin avec glissade sur tube et patinoire), des modules de jeux pour enfants et d’entraînement, des terrains de basketball et terrains de soccer. La Place Saint-Laurent (église) propose des expositions de photos.

Les rivières Matapédia et Restigouche sont reconnues mondialement pour la qualité de la pêche sportive au saumon. La majorité de la population de Matapédia travaille dans le secteur des services publics (école secondaire et primaire, CLSC, service de police) ou financiers (caisse), ainsi que dans des entreprises reliées à la pêche au saumon.